Fédération Nationale Avenir et Qualité de Vie des Personnes Agées
La Fnaqpa est la deuxième des fédérations réunies le 13 septembre par Jean-Christophe Combe à demander des mesures sans attendre l'issue du CNR.
Alors que le ministre a annoncé le lancement prochain d'une conférence nationale du bien vieillir devant déboucher sur une feuille de route au printemps, la Fnadepa et la Fnaqpa demandent l'adoption de mesures urgentes.
Pour contrer l'inertie politique, les professionnels du grand âge eux-mêmes doivent continuer, comme ils le font depuis quelques années, à impulser des initiatives positives pour ouvrir la voie. C'est le message qu'ont passé plusieurs représentants phares du secteur aux Assises des Ehpad, en revenant sur les 25 dernières années et sur le cap à prendre.
Sur invitation de Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, la FNAQPA participait hier, avec d’autres fédérations du secteur, à un échange sur le volet « bien vieillir » du Conseil national de la refondation (CNR).
Avant de parler d’avenir, la FNAQPA appelle de ses vœux un passage à l’action à court terme pour pallier la situation de crise dansnos établissements et services.
Les fédérations professionnelles n'avaient pas de mots assez durs pour qualifier le lancement du volet Bien Vieillir du Conseil national de la refondation, par le ministre Jean-Christophe Combe ce 13 septembre. Entre une Fnadepa ulcérée et une Fnaqpa ultra impatiente, le ministre était très attendu en conclusion des Assises des Ehpad.
Réunis à l’occasion des assises des Ehpad les 13 et 14 septembre, les acteurs du grand âge continuent de réclamer une loi d’envergure pour répondre au défi du vieillissement. Du côté du gouvernement, on assure que le levier législatif n’est pas nécessairement le plus efficace.
La bataille pour la prise en charge intégrale du coût réel des mesures de revalorisation salariale donne lieu à une nouvelle étape, cette fois contentieuse. À la manoeuvre, Franck Descotes, directeur d'un petit groupe associatif, qui ne cache pas sa colère face à une situation dégradée dans les Ehpad sur tous les plans.
Les régimes sans viande n'ont pas la cote dans les Ehpad. Pour des motifs nutritionnels, la gériatre Agathe Raynaud-Simon ne voit pas d'un très bon œil le véganisme et le végétarisme. Didier Sapy, pour Maison gourmande, confirme que si les résidents réclament du choix dans les plats ils n'ont pas de revendication spécifique pour ces régimes.
Au cours du dernier congrès de la FNAQPA fin juin, Didier Sapy, son directeur général avait vertement critiqué la « feuille de route » rédigé par le Pr Claude Jeandel et Marc Bourquin sur la médicalisation des Ehpad. Il l’avait joliment qualifié de … « feuille de fausse route ». Il s’était également attaqué au rapport des professeurs Claude Jeandel et Olivier Guérin dans lequel il estimait qu’il « y a absolument tout ce qu'il ne faut pas faire ».
Plus de deux ans après le début de la crise sanitaire, la situation reste toujours tendue dans les EHPAD français, avec des pénuries d’effectifs qui s’exacerbent chaque jour un peu plus. Face à ces difficultés qui perturbent le fonctionnement des établissements, nombreux sont ceux qui appellent à un changement « global », comme nous l’explique Clémence Lacour, responsable des relations institutionnelles de la Fédération Nationale Avenir et Qualité de Vie des Personnes Âgées (FNAQPA).
La Fnaqpa fêtait ses 31 ans les 22, 23 et 24 juin dernier à Bordeaux. L’occasion pour son président Michel Bénard de constater que sa charte n’a pas pris une ride. « Pour une reconnaissance de la personne âgée, contre le déni du vieillissement, pour le droit à l’accueil, au confort, au respect et la dignité ». La vie est faite de choix a souligné son directeur Didier Sapy. Remonté contre le retour au « tout médical », la Fnaqpa fait clairement le choix de la qualité de vie.
Pour Véronique Ghadi, directrice de la qualité et de l'accompagnement du social et du médico-social à la HAS, confondre les deux notions entraîne le risque de "casser la démarche d'évaluation" et celle "d'amélioration continue de la qualité, qui doit être avant tout une démarche à la main des professionnels, et non pas des autorités".
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Face aux nouvelles attentes des résidents et salariés d'Ehpad, la question de l'évolution de la qualité se pose avec acuité. Son financement également. Retour sur les débats tenus à l'occasion du congrès de la Fnaqpa, ces 23 et 24 juin à Bordeaux.
C'est Gaël Hilleret, directeur des établissements et services médico-sociaux à la CNSA, lui-même, qui a encouragé la dynamique à s'enclencher, au Géronforum annuel de la Fnaqpa, en listant "les limites" du modèle de financement actuel.
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Entre familles qui aspirent à davantage de considération, soignants qui rêvent à plus de sens et résidents qui demandent à exister dans le dialogue politique, la recherche éthique et qualité dans l'accompagnement en Ehpad pose inexorablement la question du renforcement du lien. Un débat tenu ces 23 et 24 juin, lors du Géronforum de la Fnaqpa.
Au congrès de la Fnaqpa, la feuille de route sur la médicalisation des Ehpad a été vivement critiquée par Didier Sapy, directeur de la fédération. Il a appelé à "repositionner la qualité de vie comme objectif" dans les Ehpad.
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Accompagner, aider, soigner des êtres humains, nos concitoyens arrivés dans un âge de la vie où ils ont besoin d’autres êtres humains, demande du temps humain. Ce temps humain se traduit de manière extrêmement pragmatique par des moyens financiers.
Selon Didier Sapy, directeur de la Fnaqpa, l'amélioration de la qualité de vie des aînés doit rester l'objectif numéro 1 du secteur médico-social. Mais entre pénurie de personnel et trésoreries contraintes, les obstacles restent nombreux.
Après une longue carrière de vendeur, Cyril s’est tourné vers un métier réputé pour être particulièrement éprouvant : agent de soin en Ehpad. Sa motivation ? Le bonheur des personnes âgées.
Le constat est connu : les établissements accueillant des personnes âgées manquent de bras. Une situation d’autant plus inquiétante en ces périodes de fortes chaleurs. Deux fédérations du secteur appellent à des solutions urgentes et notamment au financement des hausses de salaires prévues par le Ségur de la santé.
Les professionnels de la gérontologie, engagés dans une approche sociale, publique ou associative, dénoncent, à travers une lettre ouverte commune de l’AD-PA et la FNAQPA adressée aux pouvoirs publics, l’urgence à traiter plus dignement les anciens.
Dans une « lettre ouverte pour une société plus juste qui traite dignement ses anciens », l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) et la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa) tirent la sonnette d’alarme sur la situation du secteur.
Directeurs d'EHPAD et responsables de l'aide à domicile adressent une lettre ouverte aux présidents de conseils départementaux et directeurs d'ARS. La situation, déjà critique, du secteur est encore aggravée par l'inflation, et les augmentations, décidées par l'Etat sans être totalement financées.
Face à la situation difficile et complexe dans les établissements d’hébergement pour seniors, notamment renforcée depuis les récents scandales qu’a rencontré, les professionnels de la gérontologie s’inquiètent pour les temps à venir, que ce soit pour les seniors ou tous les professionnels du secteur. C’est dans ce contexte que l’AD-PA et la FNAQPA publient une lettre ouverte pour dénoncer le manque de moyens financiers en gérontologie et pour lancer un plan d’urgence pour le grand âge pour une société plus juste qui traite dignement les seniors.
L’Association des Directeurs au service des Personnes Âgées (AD-PA) et la Fédération Nationale Avenir et Qualité de Vie des Personnes Âgées (FNAQPA) ont publié hier une lettre ouverte à destination des pouvoirs publics. Redoutant la réalisation d’économies « au détriment de la qualité », les deux structures demandent la mise en place d’un plan d’urgence prévoyant notamment, la création de deux postes supplémentaires dans chaque établissement ou service à domicile.
Une fois n'est pas coutume, l'Association des directeurs au service des personnes âgées et la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées unissent leurs voix au secours du secteur pour éviter que "la qualité" de l'accompagnement des personnes en établissement et à domicile soit définitivement "la variable d'ajustement".
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Un plan grand âge pour remédier au manque d'attractivité, l'idée n'est pas nouvelle. Dans une lettre ouverte, l'AD-PA et la Fnaqpa affichent l'urgence et demandent de créer impérativement deux postes par structure et de financer des revalorisations.
L'AD-PA et la Fnaqpa lancent un cri d'alarme à quelques jours de la période des vacances qui s'annonce très compliquée pour l'accompagnement des personnes d'âgées en perte d'autonomie. Les deux organisations demandent notamment une vaste campagne de recrutements dans les Ehpad et pour le domicile.
La situation semble si critique que l'AD-PA et la Fnaqpa se devaient de réagir. Elles lancent un nouveau cri d'alarme accompagné de propositions dans une lettre ouverte aux présidents de conseils départementaux et directeurs d'Ars.
Ce 6 juin, date de la journée de solidarité, la Fnadepa demande par communiqué la suppression du masque obligatoire en Ehpad et aussi du contrôle des visites des résidents en établissements sociaux et médico-sociaux. Contactée par Hospimedia, la Fnaqpa indique partager ce point de vue.
Il ne faut pas confondre évaluation et contrôle, a martelé le directeur de la Fnaqpa, Didier Sapy, au congrès du Synerpa, en tempêtant contre la mauvaise utilisation, par les pouvoirs publics, du référentiel d'évaluation de la qualité des établissements médico-sociaux et des indicateurs afférents.
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