Fédération Nationale Avenir et Qualité de Vie des Personnes Agées
C'est la formulation de Jean Lessi, directeur général de la HAS, justifiant la nouvelle fermeté affichée à l'encontre des structures visitées depuis 2024, mais aussi l'ajustement du calcul sur les critères impératifs, aboutissant parfois à une notation moins honorable.
Ce 16 septembre, la HAS a mis en ligne 12 000 résultats d'évaluation des établissements et services sociaux et médico-sociaux sur Qualiscope. Intervenant aux assises des Ehpad, Jean Lessi pour la Haute Autorité de santé et Didier Sapy pour la Fnaqpa apportent leur regard sur la problématique. Le Cofrac est au coeur de leur discussion.
Ce pourcentage a été donné par Jean-Benoît Dujol, directeur général de la cohésion sociale, lors d'un premier bilan de cette réforme dressé aux Assises nationales des Ehpad. Un chiffre largement en deçà du plafond réglementairement fixé.
Les Assises des Ehpad, organisées les 16 et 17 septembre à la Mutualité à Paris, ont réuni acteurs publics, privés et associatifs autour d'un enjeu majeur : comment préparer la France au « mur démographique » de 2030 et repenser l'accompagnement du grand âge.
Alors que les avancées scientifiques dessinent un avenir plus clair dans la lutte contre Alzheimer, aux Pays-Bas, une initiative, Dementalent, bouscule les représentations et invite à penser la maladie autrement.
Parti d'une initiative locale, puis déployé au national, le projet DemenTalent vise à changer le regard sur les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer en les accompagnant vers le bénévolat dans tous types de structures. Aujourd'hui portée par une fondation, la démarche fait l'objet d'une étude socio-économique, soutenue par le ministère de la santé néerlandais.
Lors de l'Agora du grand âge, organisée par l'AD-PA et la Fnaqpa, des directeurs d'Ehpad ou de groupes associatifs du secteur ont appelé leurs collègues à retrouver "l'audace d'agir", quitte à "sortir du cadre", pour mieux répondre aux besoins de leurs équipes et des personnes âgées accompagnées.
L’Agora du Grand Age 2025 organisée par la Fnaqpa et l’AD-PA donnait la parole aux premiers concernés : les plus âgés. Des résidents de Citoyennâge aux malades Alzheimer, ils rêvent tous d’un traitement qui guérisse cette satanée maladie. Entre temps, en Hollande, Dementalent organise l’insertion par le travail des personnes malades. Toutes les interventions avaient une ambition : torpiller l’âgisme !
La toute première Agora du Grand âge vient de s'achever à Albi. On en retient des directeurs exsangues, mais heureux d'être réunis pour partager inspiration et réflexion. Si les deux fédérations invitantes, l'Ad-Pa et la Fnaqpa, se connaissent depuis longtemps, elles n'avaient pas encore tenté l'aventure d'une Agora commune. Le RDV organisé à Albi du 18 au 20 juin, est un succès par la qualité des échanges et la confiance des participants.
C'est ce à quoi ont appelé respectivement le directeur général des services de la Gironde, Stéphane Corbin, et le directeur adjoint de l'AD-PA, Eric Frégona, lors de la première Agora du grand âge.
L'autorisation d'appliquer des tarifs hébergement différenciés ne saurait être un solde de tout compte, ont défendu la responsable des relations institutionnelles de la Fnaqpa, Clémence Lacour, le directeur général des services de la Gironde, Stéphane Corbin, et la première vice-présidente du Tarn, Elisabeth Claverie, lors de la première Agora du grand âge.
Diriger un Ehpad est un challenge. Autorités de tutelle, résidents, familles, professionnels de l'établissement ne vivent pas toujours en harmonie. Les directeurs cherchent parfois le courage de poursuivre leur mission. L'agora du grand âge, organisée par l'AD-PA et la Fnaqpa du 19 au 20 juin à Albi (Tarn), a permis de libérer la parole.
Fnaqpa et AD-PA ont choisi de se réunir pour échanger sur les enjeux politiques du secteur. Avant même que leurs débats s'ouvrent, la ministre déléguée chargée de l'Autonomie et du Handicap annonce un plan pour l'automne et la première réunion de la conférence nationale de l'autonomie. L'heure est de nouveau au débat public.
FHF, Fehap, Fnaqpa ou encore Fnadepa demandent la suppression d'un mécanisme perçu comme "injuste" ou, à tout le moins, "la restitution systématique des crédits gelés en fin d'année".
La hausse de 2,35% est insuffisante au regard des besoins et l'avenir reste menaçant en l'absence de mesure pérenne. Deux mesures sont dénoncées : la mise en réserve prudentielle « excessive » et la compensation seulement partielle des augmentations des cotisations retraite dans le public.
Selon les grandes lignes de la circulaire budgétaire des ESMS présentées le 28 avril, les dotations versées aux Ehpad devraient augmenter de 2,35 % en 2025.
La Fédération nationale des associations de qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa) a signé le 22 avril une convention avec l'Association nationale pour le déploiement du service civique solidarité séniors.
L'association nationale qui pilote le développement du service civique solidarité seniors et la Fnaqpa vont signer un partenariat le 22 avril.
pdf Télécharger l'article (92 KB)
En raison des difficultés des Ssiad à répondre aux nouvelles exigences réglementaires, l'AD-PA, la FHF, la Fehap, la Fnaqpa, la Mutualité française et l'Unassi demandent un ajustement de la réforme des service autonomie à domicile.
L'Ondam PA porté à 17,6 milliards d'euros en 2025 « doit se traduire sur le terrain par des améliorations tangibles tant pour les professionnels que pour les personnes accompagnées ».
Pour Didier Sapy, président de la Fnaqpa, et Pierre Roux, directeur de l'AD-PA, il convient de repenser le mode d'organisation des Ehpad et passer d'une gestion centrée sur la tâche, le soin, à un accompagnement personnalisé, centré sur la personne âgée. Ce qui doit, in fine, rendre le secteur plus attractif.
Les centres de ressources territoriaux (CRT), créés en 2022, visent à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, soutenir les aidants et optimiser la coordination des professionnels du grand âge. Mission accomplie ? Premiers éléments de réponses avec quelques retours d’expérience de terrain.
Dans le détail, il s'agit de 19 établissements au statut privé commercial, 15 publics, six associatifs et une structure "de fait". Cette dernière opérait avec le statut de l'accueil familial et ne disposait pas d'autorisation pour être un Ehpad.
Le scandale Orpea avait ébranlé le secteur des résidences pour personnes âgées et entamé la confiance des familles. Trois ans plus tard, et à l’issue d’un vaste plan de contrôles, le gouvernement estime que la grande majorité des Ehpad ne posent pas de problèmes majeurs.
pdf 03 25 AFP Trois ans après Orpea, le gouvernement se veut rassurant sur la sécurité.pdf (85 KB)
Comme chaque année s'ouvre à Paris la saison des congrès Age3. Avec un thème on ne peut plus d'actualité. Découverte.
La DGCS, qui vient d'autoriser les ARS à suspendre les contractualisations avec les Ehpad dans le cadre d'une réflexion globale, a convié le 12 mars les fédérations représentatives à se prononcer sur des mesures pour les rendre moins complexes, mais aussi sur leur disparition pure et simple. La Fnaqpa et la FHF confient leurs inquiétudes à Gerontonews.
La Fnaqpa et l'AD-PA réagissent à l'instruction de l'administration qui permet aux ARS de suspendre la signature des contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens (CPOM) des Ehpad. Regrettant toutes deux l'absence de concertation, elles portent un regard différent sur le texte et ses impacts.
pdf 03 25 LE MEDIA SOCIAL Article-suspension-CPOM-Fnaqpa-ADPA.pdf (136 KB)
L'Instruction du 7 février suspendant la signature des CPOM a été annoncée comme imminente aux fédérations alors qu'elle était déjà signée sans aucune concertation préalable sur ses impacts pour les Ehpad.
pdf 03 25 GEROSCOPIE Suspension des CPOM - la Fnaqpa ne décolère pas.pdf (92 KB)
Les directeurs au désespoir.
pdf 02 25 GEROSCOPIE Rubrique du côté des fédés.pdf (133 KB)
Le Premier ministre François Bayrou a présenté sa déclaration de politique générale, mettant en avant les grandes lignes du programme gouvernemental. Si les thématiques majeures comme la réforme des retraites ont occupé une place centrale, le grand âge a été évoqué de manière succincte. En une phrase, le Premier ministre a qualifié l’accompagnement du grand âge de « priorité politique », sans toutefois détailler de mesures spécifiques. Une déclaration brève qui a suscité des réactions contrastées parmi les acteurs du secteur, en proie à des défis structurels et économiques majeurs.
Entre "nécessaire logique de programmation" financière et "mesures d'urgence", le Synerpa, la Fnaqpa et l'AD-PA poussent le premier ministre à se saisir rapidement des sujets d'un secteur en souffrance, quand l'Uniopss se dit toujours "en attente d'orientations claires".